Perception des communautés locales et impact de la chasse sur l’Okapi dans l’éco-région Ubanguienne, République Démocratique du Congo.

Auteurs

  • Ruphin Djolu Djolu Département de l’Environnement, Faculté des Sciences, Université de Gbado-Lite, Gbado-Lite, République démocratique du Congo Auteur·e https://orcid.org/0000-0003-4010-6881
  • Colette Masengo Ashande Section Biologie Médicale, Institut Supérieur des Techniques Médicale de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo Auteur·e
  • Modeste Ndaba Modeawi Faculté des Sciences Sociale, Politique et Administrative, Université de Gbado-Lite, Gbado-Lite, République démocratique du Congo Auteur·e
  • Samuel Dondo Koyasa Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo Auteur·e
  • Laurent Gbanzo Konga Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo Auteur·e
  • Mardoché Monga Semine Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo Auteur·e
  • Nathan Bulaba Majambu Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo Auteur·e
  • Moïse Mbingu Lukovi Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, Kinshasa, République démocratique du Congo Auteur·e
  • Monizi Mawunu Departmento de Agronomia do Instituto Politécnico da Universidade Kimpa Vita, Uíge, República de Angola. Auteur·e

Résumé

Ce travail a consisté à mener une enquête sur la perception de la population et l'impact de la chasse sur l’Okapi dans l’éco-région Ubanguienne en République Démocratique du Congo. Les résultats de l'enquête montrent que la majorité des participants ont entre 18 et 35 ans (56 %), avec une représentation notable des groupes socioculturels Mono (23 %) et Ngbandi (20 %). Les hommes dominent l'échantillon (71 %), et la plupart des répondants ont un niveau d'éducation secondaire (61 %). Les agriculteurs forment le principal groupe professionnel (32 %), suivis par les chasseurs (16 %). La majorité des participants sont mariés (58 %). De plus, une grande partie (84 %) des répondants a été exposée à des animaux infectés, ce qui pose des risques pour la santé publique. Une majorité écrasante (96 %) a accès aux espèces protégées, et 94 % participent à la chasse ou à la collecte d'espèces indigènes, soulignant ainsi l'importance des ressources naturelles locales. Les perceptions sur la conservation sont largement positives, avec 76 % des répondants voyant un potentiel de conservation et 58 % ayant une attitude favorable envers les organismes de conservation. La principale motivation de la chasse est la recherche de viande (32 %), et une grande majorité (93 %) soutient les mesures de régulation pour la protection de l'environnement.

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Publiée

27-11-2025

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